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 Nature-Rando


 

Généralités sur Cos

Cos, troisième île du Dodécanèse par sa superficie, est située à deux pas de la Turquie, ce qui explique l’influence ottomane présente partout tant au niveau architectural que culturel. Elle s’étend d’est en ouest sur 40 km pour seulement 8 km de large. Verte et fertile,  la patrie d’Hippocrate jouit d’une diversité biologique exceptionnelle. L’ouest, assez sec et peu peuplé, est parsemé de hautes collines couvertes de maquis. L’est, plus vert, est aussi plus urbanisé et propose un contraste paysager saisissant. Le Mont Dikeos  observe la capitale du haut de ses 857mpour finalement se fondre doucement dans la mer vers le nord et accueillir les cultures agricoles et maraîchères de l’île. Malgré un tourisme envahissant, Cos est une étape agréable pour le randonneur pour peu, qu’il s’extirpe de ces hordes conquérantes.

Un peu d’histoire

L’histoire de Cos se perd dans la nuit des temps : on trouve déjà une trace d’occupation humaine au deuxième millénaire avant JC. Dans l’antiquité, une multitude de pèlerins affluant des quatre coins de la mer Égée viennent vénérer ici le Dieu de la médecine Asclépios. Ce n’est donc pas par hasard si Hippocrate,  le père de la médecine, naît sur l’île. Depuis toujours Cos a dû défendre chèrement sa peau face à la convoitise de ses voisins. Tantôt aux mains des Perses,  des Macédoniens, des Romains puis plus tard des Génois puis des Vénitiens, elle tombe en 1315 sous le joug des Chevaliers de Rhodes. Par la suite, les Turcs gèrent l’île  en parfaits tortionnaires pour la céder à l’Italie en 1912. Les Nazis en prennent possession pendant la 2e guerre mondiale et ce n’est qu’en 1948 qu’elle revient sous la bannière grecque.

La nature à Cos

Cos est à  elle seule un véritable catalogue des écosystèmes grecs : des zones montagneuses aux plaines verdoyantes en passant par les lagunes d’eaux saumâtres et les forêts de pins, tout y pour assurer une diversité écologique remarquable.

Les spots nature

 

Les anciennes salines d’Alikes, près de Tigaki, constituent une vaste zone d’observation des oiseaux migrateurs. Une piste de terre permet d’en faire le tour ménageant ainsi quelques belles vues sur la lagune.

Un étang marin près de Psalidi est devenu un havre de paix pour une multitude d’oiseaux en quête d’intimité.

Dans la région de Zia et de Pili, le massif du Mont Dikeos offre de nombreuses possibilité de rencontrer toute une faune spécifique aux régions montagneuses méditerranéennes. La zone abrite entre autre une importante colonie de tortues.

Le Cap Fokas est un endroit propice à l’observation des oiseaux marins de toutes sortes.

Se rendre et se déplacer sur l’île.

 

Il y a des vols réguliers à destination Cos au départ d’Athènes ainsi que des charters venant des Pays-Bas, des pays Scandinaves et de Belgique.

Une liaison en ferry dessert l’île au départ du Pirée, d’Alexandropoulis et des îles voisines du Dodécanèse ainsi que des Cyclades et des îles Egéennes.

Pour un prix modique, plusieurs bus quotidiens relient la capitale aux principaux villages de l’île.

Les taxis sont assez nombreux et proposent leurs courses à des prix raisonnables.

Il est également possible de louer un véhicule (voiture, moto, scooter, quad…). Une très belle route rapide relie Cos ville à Kéfalos via l’Aéroport.

Cos, c’est aussi l’île des vélos : un beau réseau de pistes cyclables permet de découvrir le nord-est à son rythme. Un grand nombre de loueurs de cycles sont présents dans la capitale.

Enfin, des petits ferry relient Mastichari à Kalymnos et Kamari à Nisyros et même Kos à Bodrum en Turquie.

Quelques endroits à visiter

Bien que hyper-touristique, la capitale,  par sa diversité architecturale et culturelle, ne manque pas de charme. Les innombrables ruines archéologiques (l’Agora, l’Odeon, la Casa Romana, etc… ) ne laisseront pas les passionnés d’histoire antique perplexes. Le Kastro des Chevaliers de St Jean (XIIIe siècle) domine le port ; la Mosquée de Gazi Hassan Pacha (1786) et l’arbre d’Hippocrate sont autant de haut-lieux de l’histoire de l’île.

A 4 km plus à l’ouest, l’Asclépion qui s’étend sur une colline  exposée au sud abrite le temple du dieu de la médecine. C’est ici qu’Hippocrate enseignait l’art de soigner.

Le village abandonné de PaleoPyli, par son ambiance mystérieuse, vous laissera dans l’âme un goût nostalgique de bande dessinée des années soixante.

Sur l’île, il n’y a pas à proprement parler de village exceptionnel,  néanmoins Platania, sur la route de la capitale à l’Asclépion, vous charmera par son ambiance exotique et chaleureuse. Le petit bourg abrite la communauté turque de Cos comme le prouvent les deux cimetières du lieu où les tombes se mélangent les unes aux autres dans un chaos ordonné.

Pyli n’est pas un must mais reste agréable par son ambiance grecque si particulière où l’on peut écouter le temps s’écouler en sirotant un bon verre d’Ouzo.

Enfin Zia un petit village de montagne sacrifié sur l’autel du tourisme de masse. C’est d’ici que démarrent toute une série de sentiers de randonnées notamment celui vers le Mont Dikeos.

Où manger

A Lambi, la taverne Tsambala vous propose une cuisine régionale et familiale d’une excellente qualité. L’accueil y est chaleureux et amical, et vaut, à lui seul, le détour. Ne manquez pas le Saganaki flambé à l’Ouzo. Assez à l’écart du centre-ville (qui s’en plaindra?) sur la route de Cos à Lambi, en face du magasin Constantinou prenez la route à gauche entre les platanes. C’est en face de la caserne des pompiers.

La « psarotaberna » Sardelles au 19 rue Averov à Cos est située un peu à l’écart des restaurants pour touristes, à quelques encablures du port. Très bon accueil également. Goûtez les sardines grillées vous y reviendrez.

A Cos, le restaurant Olympiada, OdosCleopatras, à deux pas de « la Casa Romana » et du terminus des bus , est une très bonne adresse où l’on sert une cuisine roborative et goûteuse pour un prix modeste.

Toujours à Cos, le Christiana, situé Odos Bouboulinas, sert une cuisine traditionnelle excellente, notamment une spanakopitakia à se damner.

Pour ceux qui sont en quête d’exotisme, le restaurant « O Arap Memis » à Platani offre une cuisine gréco-turque qui ravira leurs papilles. Un peu cher tout de même.

 

© 2012 Daniel Dubois <lesdubs62-cops@yahoo.fr>