Nature-Rando

Le Monastère de Zodoho Pigi.

Voici une première approche de l'île de Samos. Une belle région endormie et sauvage, au patrimoine religieux et paysager remarquable. Malheureusement, il y a quelques années, une partie de l'itinéraire a été ravagé par les flammes, mais heureusement, la nature y reprend peu à peu ses droits.


Vous abandonnez votre véhicule sur la route du monastère de Zodohou Pigi près de l'embranchement avec la route pour Mourtia. Vous suivez les indications pour le monastère. Assez rapidement, après un virage en « S », vous quittez la route de tarmac dans l'épingle, en vous faufilant dans un magnifique monopati démarrant à droite. Le sentier est très bienbalisé au moyen d'un panneau destiné aux piétons. Très vite votre chemin se raidit sérieusement et vous ménage de superbes vues sur le nord-est de l'île et la Turquie toute proche. Après environ 600 mètres, le monopati s'interrompt mais une rampe dallée continue sur la gauche pour rejoindre la route goudronnée que vous suivez à droite vers le haut. Remarquez dans le virage suivant, une volée d'escaliers sur votre gauche : c'est par ici que vous redescendrez à votre retour. Vous persistez, bien évidemment, sur le tarmac pour rejoindre directement le site du monastère. Juste avant celui-ci, vous pouvez diverger quelques dizaines de mètres sur la droite pour rejoindre le belvédère et son mémorial. Bien que cet endroit n'ait pas beaucoup d'intérêt, il vous ménagera quelques beaux panoramas sur la région. Après cette petite digression, vous rejoignez l'entrée de l'édifice religieux en revenant sur la route de tarmac. Ici, vous pouvez vous reposer un instant à l'ombre d'un beau platane bien vigoureux. À gauche de l'entrée du monastère, il y a quelques marches qui mènent à une petite route en béton que vous suivez à droite pour contourner l'enceinte du monastère. Bien vite, le ciment fait place à la caillasse. Vous arrivez ainsi sur un petit plateau rocheux où se trouve une petite chapelle blottie à l'abri de quelques beaux pins. Prenez un instant de votre temps pour y admirer le paysage. Vous revenez sur la piste de terre et vous la suivez vers l'est en négligeant toutes les autres options. En face de vous se profile une antenne de télécommunications sur fond de Turquie. Le chemin négocie alors un virage à droite puis reprend bien vite sa direction initiale. Plus loin, le chemin commence à descendre pour arriver dans une zone ravagée par un incendie. Cherchez un monticule de pierres sur lequel une inscription, Ag. Giannaki, vous dirige vers la gauche. Vu le peu de végétation présente ici, il n'est pas difficile à trouver. Vous commencez donc à descendre en serpentant à travers les pins (quelques points bleus au sol), à la limite de la zone incendiée, pour enfin rejoindre une belle chapelle perdue au fond d'un ravin autrefois verdoyant. Après la visite, vous revenez sur vos pas jusqu'au monastère. Vous continuez sur la route de béton pour rejoindre le tarmac devant l'entrée de l'édifice. Tout de suite, vous vous engagez à droite dans la belle ruelle pavée qui se dirige vers une chapelle plus modeste que vous longez sur la droite. Derrière le bâtiment, il y a un petit cimetière. Vous continuez à suivre le beau monopati vers le sud-ouest. Retournez-vous quelques fois sur le trajet pour admirer le monastère qui s'éloigne progressivement. Le beau monopati horizontal et rectiligne, se termine par des escaliers qui après avoir dépassé un lavoir rejoignent la route goudronnée. Vous la suivez vers la droite et vous commencez à descendre vers la vallée. Cette fois-ci, vous n'empruntez pas le monopati suivi à l'aller mais vous continuez par la route. Après un petit kilomètre, dans un large virage à gauche, vous montez à l'assaut de la colline par la piste de terre qui démarre à droite. Il y avait, un temps, une indication sur le côté du chemin mais seul subsiste aujourd'hui le support métallique en croix. Au sommet, la piste vire à gauche et commence à redescendre de l'autre côté de la colline. En bas, après avoir négocié deux épingles, vous rejoignez une autre piste de terre que vous suivez à gauche. Après avoir longé une barrière métallique verte, vous atteignez un autre croisement où vous prenez à gauche. C'est ici que la terre fait place au béton. Plus loin, vous rejoignez une magnifique placette ombragée puis vous continuez à descendre vers la route principale de Kamara. Au « T », vous prenez à gauche puis vous laissez la petite route pour Agia Barbara filer à droite ainsi que celle pour Lakkes. Un peu plus loin, vous atteignez le carrefour pour Mourtia et rejoignez ainsi votre véhicule.

© 2017 Daniel Dubois <lesdubs62-cops@yahoo.fr>