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 Nature-Rando


 

Généralités sur Hydra .

Aride, rocailleuse et escarpée, Hydra est une montagne dans la mer d'un peu plus de 20 km de long, blottie tout contre la péninsule de l'Argolie, une excroissance du Péloponnèse. Du haut de ses 593 mètres, le mont Eros surveille le pourtour rude et inhospitalier de sa côte rocheuse qui a, de tout temps, représenté un atout majeur dans la défense de l'île. Par sa nature rugueuse et couverte de maquis, l'île se prête peu à une exploitation agricole si ce n'est à un élevage extensif. Si l'on excepte les quelques fermes retirées et les quelques monastères isolés, l'activité humaine se concentre sur la seule agglomération de l'île qui est aussi un centre touristique animé : le port d'Hydra. Ici point de véhicule à moteur nauséabond, c'est à dos de mule que l'on se déplace pour des petits trajets ou en bateau-taxi pour rejoindre un autre endroit de l'île. Malgré son nom faisant référence à l'eau, les ressources hydriques de l'île sont largement insuffisantes.

Un peu d'histoire.


Avant le début de la domination ottomane, Hydra est peu connue des historiens. On sait juste qu'elle est passée successivement sous l'emprise des Mycéniens, des Athéniens, des Romains et enfin des Turcs. Au XVe siècle, les Hydriotes ont tendance à se réfugier dans les montagnes afin de se protéger des attaques des pirates. A la suite de la guerre entre les Russes et les Turcs, et ce malgré les conditions de vie inhospitalières, l'île accueille toute une série de réfugiés venant des Balkans jusqu'au début de l'Asie mineure. Dès le XVIIe siècle, les Hydriotes acquièrent une maîtrise sans pareille des techniques de navigation. Ce qui fait d'Hydra une puissance marchande navale inégalée. En 1792, la peste décime une grande partie de la population et provoque un exil important. Néanmoins, au XVIII e siècle, Hydra redevient plus prospère que jamais et commerce avec le reste de la Grèce mais aussi avec l'Espagne, la France et l'Amérique. Forte de cette position favorable, la flotte hydriote crée une alliance secrète (Filiki Etaira) contre le joug ottoman. La révolution grecque doit une fière chandelle à l'héroïsme de ses habitants et de ses marins qui n'hésitent pas à transformer leurs bâtiments en navires de guerre. Les deux figures les plus marquantes de la révolution sont les armateurs Andréas Miaoulis et Lazaros Koundouriotis. Après la seconde guerre mondiale, l'économie de l'île subit un creux et peine à se ressaisir. Heureusement, dans les années 50, Hydra devient un haut lieu de la culture : les artistes et les intellectuels de tous horizons se pressent sur l'île en quête d'inspiration et de quiétude créatrice. On y croise des célébrités comme Jean Negulesco, Sophia Loren, Antony Perkins, Mélina Mercouri, Henry Miller et surtout Léonard Cohen, l'enfant chéri des habitants de l'île.

La nature à Hydra.

À Hydra, tout est minéral. Le centre de l'île est parcourue par une véritable épine dorsale sillonnée par de magnifiques sentiers de randonnée. Au sud la montagne aride et rocailleuse vient se perdre dans une mer bleu azur. Çà et là, des falaises littorales grises se fondent dans les eaux turquoises du Golf Saronique alors que de charmantes petites criques rocheuses invitent à un instant de fraicheur.

Les Spots naure.

Il n'y a pas vraiment d'endroit particulier pour observer la faune et la flore hydriotes. Ici, la nature est partout. L'avifaune de l'île est particulièrement riche, notamment en période de migration. Après l'interdiction de la pêche à la dynamite, les eaux redeviennent tout doucement poissonneuses (barbounia, petit thon, mulet, petit barracuda, dauphins, espadons etc…).

Se rendre et se déplacer sur l'île.


Il n'y a pas d'aéroport sur l'île si bien que le seul moyen de se rendre à Hydra est par voie maritime. Le Pirée est à 3 heures de ferry mais si vous optez pour un hydrojet, le temps de trajet est réduit de moitié. Hydra favorise la mobilité douce : la marche, la mule ou bien, plus onéreux, le water-taxi sont les seules possibilités de s'écarter du port.


Quelques endroits à visiter.

La ville d'Hydra consiste en un splendide joyau blotti au fond d'un écrin rocheux aux couleurs changeantes au gré du soleil. Il est plaisant de se perdre dans ses innombrables ruelles et de goûter à l'ambiance typiquement grecque de ses quartiers populaires. La ville est par contre envahie (et c'est peu dire), tous les jours, aux alentours de 10 heures, par des hordes de touristes déversées par les tours opérateurs venus du continent. Heureusement, cela ne dure qu'une heure ou deux pour laisser la place, en début d'après-midi, à ceux qui apprécient réellement les beautés de la ville.
Le petit port de Kamini vous réserve une atmosphère calme et détendue loin du tumulte d'Hydra.
Dans l'arrière-pays, il y a de nombreux monastères chargés d'histoire, à découvrir selon les humeurs et les pérégrinations des randonneurs.

Où manger?

Xeri Elia, sur Tompazi, est une charmante taverne qui sert une cuisine traditionnelle pour un prix raisonnable, le tout dans un cadre 100% grec. Un extraordinaire moment de détente culinaire sur une placette, à l'ombre de vieux platanes.
Psaropoula propose une excellente cuisine locale avec, en prime, une terrasse donnant sur le port en contrebas.
Téchnë un peu à l'écart en direction de Kamini est un endroit idéal pour admirer le superbe coucher de soleil en dégustant des plats raffinés et goûteux.
Kodylenias à Kamini vous régalera de sa cuisine familiale en profitant d'une vue imprenable sur son petit port endormi.

© 2018 Daniel Dubois <lesdubs62-cops@yahoo.fr>