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Balade
bucolique vers Skoutaros
Voici
une charmante ballade bucolique où les oliveraies flirtent avec la
montagne, où l’asphalte rivalise avec la terre battue pour vous
porter jusqu’au village de Skoutaros, retranché dans son cirque
rocheux, à l’abri des regards indiscrets.
Le
bus local Eftalou-Anaxos vous dépose au deuxième arrêt à la sortie
d’Anaxos. Vous laissez derrière vous le bel abri de bus en bois bleu
clair pour continuer un instant sur la route asphaltée. Après l’église,
vous vous engagez dans la deuxième route à droite comme vous le
conseille le panneau Ambelia (3km). Vous franchissez la petite rivière
sur un pont en béton puis vous continuez un long moment sur la même
route étroite tantôt en béton, tantôt en tarmac. Après environ 1 km
800, vous laissez monter une piste en béton sur la gauche pour franchir
un gué juste avant un grand bâtiment industriel. Vous continuez
jusqu’à un carrefour en « T » où vous prenez à gauche
vers Skoutaros ainsi que vous le propose la signalisation locale.
Dans un premier temps, la piste de béton va s’élever doucement vers
Skoutaros pour bien vite se raidir et mettre vos mollets à rude épreuve.
N’hésitez pas à jeter de temps en temps un coup d’œil vers
l’arrière pour bénéficier de belles vues sur la baie d’Ambelia. A
l’approche du village, une piste de terre rejoint votre itinéraire
par la gauche ; c’est ici que le chemin est le plus raide. Vous
passez à droite d’une petite chapelle puis à gauche d’une église
plus imposante pour rejoindre la route goudronnée que vous traversez
afin de vous engager dans la ruelle en face. Très vite, vous la quittez
pour emprunter un escalier sur la gauche qui vous conduit sur la place
du village. Quelques tavernes et cafés vous y accueillent mais ils ne
sont pas toujours ouverts. Il est donc fortement conseillé de prendre
son pique-nique pour votre pause-midi. Malgré l’effort consenti
quelques minutes auparavant, vous continuez à monter pour rejoindre le
haut du village en direction du sud-ouest. Vous sortez de l’agglomération
et vous vous dirigez vers la petite chapelle qui domine la vallée pour
jouir d’une vue exceptionnelle sur le nord de l’île et sur la
Turquie toute proche. Vous redescendez ensuite vers la place du village
pour continuer la ballade. Vous prenez alors à droite de l’église,
vous longez une belle fontaine en pierre et au T suivant vous continuez
à droite puis à gauche pour descendre vers la route principale que
vous suivez à droite. Après un certain nombre de virages, la route de
tarmac vire à gauche pour franchir un petit torrent. Quelques peupliers
marquent l’endroit. Vous repérez un petit sentier qui part sur la
droite le long de l’onde pour bien vite s’en écarter pour monter en
zigzags. A certains endroits, le sentier qui traverse un beau bois de
pins est pavé. Vous franchissez une rigole d’irrigation puis vous
tournez à gauche lorsque le sentier s’élargit pour devenir un beau
chemin de terre. Plus loin, votre itinéraire rejoint une large piste
stabilisée à hauteur d’une épingle. Ici, vous continuez tout droit
en négligeant l’option de droite. Un peu plus bas, vous ne continuez
pas tout droit vers une chapelle mais vous prenez à droite dans un
large chemin empierré presque parallèle à la route principale.
Imperceptiblement, votre chemin s’écarte de la route goudronnée pour
s’enfoncer dans les terres. A gauche, vous bénéficiez de belles
perspectives vers la baie d’Anaxos. Vous dépassez une citerne à eau
à gauche pour arriver en face d’une double barrière métallique.
Vous ne prenez pas le petit monopati démarrant à droite mais vous
continuez sur votre piste qui négocie une large
épingle à gauche pour
franchir une rivière.
Cet
arbrisseau qui illumine les pays méditerranéens de ses fleurs roses
voire blanches (de mai à octobre) vit tout naturellement le long des
endroits humides. L’oléandre, appelé aussi laurier rose, est une des
plantes les plus dangereuses au monde : toutes les parties sont
toxiques à tel point que l’arbuste a même été utilisé à des fins
suicidaires. On raconte que des soldats de Napoléon, durant la campagne
d’Espagne, faisant rôtir leur pitance sur des baguettes de laurier
rose furent fortement intoxiqués au point que 8 d’entre eux en
moururent.
Vous
continuez à descendre vers la baie jusqu’au bout de la piste. Alors,
vous vous engagez en face, dans un beau kalderimi dallé bordé de murs
de pierre. Plus loin, vous négligez un autre kaderimi qui s’évade
vers la gauche en direction d’un hangar industriel caché dans la végétation.
Vous continuez donc en direction d’Anaxos avec en point de mire un bâtiment
au toit rouge. Le monopati se transforme ensuite en lit de rivière et
vire à gauche pour rejoindre la route goudronnée par une rampe en béton.
Vous prenez à droite pour rejoindre votre point de départ.
©
2011Daniel Dubois <lesdubs62-cops@yahoo.fr>
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