Nature-Rando


 

Sur les traces de Mathieu Pèquet

Voici une petite balade sur les rives du Lilot où vous pourrez peut-être encore entendre les cris de Mathieu, ivrogne régional notoire, qui troqua jadis son bon vieux genièvre contre un verre de lait quotidien après que le curé lui eut joué un bon tour du côté du rocher de Râwia en lui faisant apparaître un esprit qui le remit dans le droit chemin.

Vous laissez votre véhicule non loin du kiosque à musique qui orne la place de Grand Marchin et vous vous dirigez vers la droite du centre culturel pour vous engager dans un chemin herbeux filant vers le nord. Vous ne suivez donc pas le Gr partant sur la droite. Sur le mur de la maisonnette de droite, trois balises (rond jaune, rond bleu et nouvelle balise "rando-Condroz") confirment votre itinéraire. Vous descendez ainsi un beau chemin creux, parfois humide, longeant une coupe à blanc. Plus bas, le couvert végétal fait place à un milieu dégagé et le chemin prend des allures agricoles. Parfois, surtout à la période des labours,  la limite entre la piste et le champ devient floue . Il vous suffit de suivre la frontière  des deux parcelles pour rejoindre une jonction de 3 chemins. Ici, vous prenez à gauche en faisant confiance à la balise jaune et en laissant filer le rond bleu sur la droite. Vous êtes sur un large chemin de terre rectiligne menant à un carrefour de plusieurs routes goudronnées. Vous continuez tout droit sur la plus petite voie pour longer le manège.  Un peu plus loin, vous prenez à droite en ignorant la balise jaune qui s’évade vers la gauche. Vous franchissez le Lilot puis, tout de suite après le pont de pierre, vous quittez l’asphalte sur la droite pour vous engager sur un large empierré qui vire tout de suite à gauche pour grimper à l’assaut de la colline en direction du nord (rond rouge). Vous passez sous un chêne remarquable pour rejoindre les premières maisons du hameau de La Basse. Après le garage Peugeot, vous prenez à gauche en prenant soin d’ignorer les différents balisages vous écartant de votre itinéraire (carré rouge, H et losange bleu à droite et le rond jaune tout droit). A hauteur de la dernière maison aux barrières rouges, l’asphalte fait place à un beau chemin agricole herbeux. Vous avancez ainsi juste en dessous de la ligne crête, sur la gauche vous distinguez nettement la succession de creux et de crêtes si caractéristiques du relief condruzien.

Voici une plante qui par sa répartition géographique, fait l’unanimité: elle est en effet présente sur tous les continents. Même si on la voit aussi fréquemment en automne lorsque les conditions climatiques s’y prêtent, la violette fleurit essentiellement au printemps. Elle est utilisée en confiserie et en pâtisserie mais aussi dans les salades, les pâtés... On lui a même prêté des vertus aphrodisiaques à cause de son parfum envoûtant mais elle a surtout permis de soigner l’insomnie, les infections de la peau, les maux de tête, etc. La modestie et la timidité que la plante symbolise sont aux antipodes des traits de caractère qui définissent Napoléon Bonaparte surnommé Père La Violette.

Plus loin, en face de vous, vous apercevez un antique tourniquet donnant accès à une prairie : c’est ici que vous virez à gauche pour redescendre vers la vallée (rond rouge sur le montant du tourniquet). Rapidement, vous atteignez une route goudronnée que vous suivez à droite : un rond rouge sur un poteau électrique confirme la voie à suivre. Lorsque la route vire sèchement à droite pour prendre la colline d’assaut, vous vous engagez à gauche dans un chemin de terre humide (losange rouge et rond jaune). Tout de suite, vous atteignez un gué que vous franchissez au moyen d’une passerelle de pierre pour continuer tout droit dans un magnifique chemin creux en direction du bois d’Ôneu. Vous laissez encore filer un chemin de terre sur la gauche (préférez le rond jaune au détriment du rond et du losange rouges) avant de pénétrer dans le bois. A la sortie du bois, vous continuez tout droit en direction d’une exploitation agricole. Vous débouchez ainsi sur une route goudronnée que vous traversez pour vous engager en face dans un large chemin de terre qui mène à une route de tarmac. Ici, vous traversez pour vous glisser dans une voie asphaltée (rond jaune) qui descend en pente douce en direction de l’église de Grand Marchin et son clocher tors. Au passage, admirez sur votre gauche le magnifique château blotti dans la végétation. Plus bas, vous arrivez à un carrefour important où vous prenez à droite sur quelques dizaines de mètres pour ensuite vous engager à gauche dans une voie goudronnée en très mauvais état (rond jaune). Vous laissez donc filer tout droit le balisage bleu (losange). Vous avez rejoint  le GR qui contourne, par un large virage à gauche en descente, les remblais d’une ancienne carrière. En bas, vous rejoignez la vallée  du Triffoy où vous prenez à gauche. Après avoir laissé partir un chemin de terre à droite, vous rejoignez l’imposante ferme de Vaux que vous contournez pour remonter sèchement vers une route en tarmac. Ici, vous prenez à gauche pour, presque immédiatement, vous engager à droite dans un petit sentier herbeux coincé entre deux clôtures électrifiées. Vous rejoignez ainsi le mur du cimetière et son étrange sculpture de bois que vous contournez par la gauche. Vous traversez la route goudronnée et vous vous engagez en face dans un autre sentier rectiligne à travers champs. Plus haut, vous rejoignez l’asphalte dans un virage où vous continuez tout droit pour rejoindre votre véhicule sur la place de Grand Marchin qui se profile au loin.  

 

 

2013 Daniel Dubois <lesdubs62-cops@yahoo.fr>